Consultation nationale des 6/18 ans 2018
Le défi de la significativité statistique relevé
Lancée le 15 décembre 2018, la quatrième édition de la Consultation a recueilli plus de 26 000 réponses d’enfants et d’adolescents, issus de 132 villes et intercommunalités, notamment dans des écoles, des collèges, des lycées, des centres sociaux, des conseils locaux de jeunes et des centres de loisirs vivant dans chacune des régions françaises.
De même, les conseils départementaux de la Moselle et du Doubs ainsi que 21 comités et délégations de l’UNICEF France ont participé à la répartition des questionnaires dans les différents établissements. Ces lieux sont répartis sur l’ensemble du territoire métropolitain (auquel s’ajoute la Guyane) et représentent une très grande diversité en termes de taille, de caractéristiques sociodémographiques, de tissu économique et d’orientation politique.
Un focus sur les inégalités et les relations entre filles et garçons
Pour cette 4ème édition, un accent particulier a été mis sur le thème des inégalités et des relations entre filles et garçons. Le rapport aborde notamment la question des moqueries, des discriminations et du harcèlement et, au-delà des inégalités, il traite de la question des relations entre garçons et les filles telles qu’elles sont perçues par l’ensemble des participants à la consultation.
Un collège d’experts pour une analyse fine des résultats
L’UNICEF France a confié l’analyse sociologique des données à Serge Paugam, sociologue et directeur de recherches à l’EHESS, ainsi qu’à Edith Maruéjouls, géographe et spécialiste des questions sur le genre et Catherine Dolto, médecin et haptothérapeute. Au relai du Conseil départemental Junior et du Comité UNICEF de Moselle (2 164) et de Ploemeur (1 362).
Un rapport national a été édité le 20 novembre 2018 à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant. La population interrogée nous a offert un regard significatif sur la perception d’une génération d’enfants et de jeunes confrontés à une société qui ne prend pas forcément le temps de les écouter. Et pourtant on y découvre qu’il y a tant à dire…