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Mettre en place un plan de lutte contre toutes les formes de violences faites aux enfants et aux jeunes
© Lisa Mandel

© Lisa Mandel

Pourquoi une Ville amie des enfants doit agir ?

Nous l’avons vu, protéger l’enfant est l’essence même du respect de ses droits. L’enfant doit être protégé des comportements ou vécus négatifs et dévastateurs pour son développement (addictions, confrontation aux images violentes ou inadaptées, exploitation, bagarres, brimades ou violences de la part de ses pairs mais aussi des adultes). Pour qualifier ces situations, UNICEF France utilise en priorité le terme « d’enfant en danger ou risquant de l’être » permettant d’englober l’ensemble des dimensions de la protection de l’enfance. UNICEF France préférera le terme d’enfant « victime de violence, de mauvais traitements et d’exploitation » au terme « d’enfant maltraité ».

Inciter la collectivité à protéger l’enfant c’est faire référence aux actions à mettre en œuvre pour mettre l’enfant à l’abri du danger, pour prendre les mesures nécessaires évitant à l’enfant d’être exposé à des risques. On parle ainsi de créer un « environnement protecteur » pour l’enfant. Cet environnement sert à prévenir et lutter contre toutes les formes de violence contre les enfants.

La collectivité doit encourager une attitude non-violente à l’égard des enfants et un cadre de vie libre de toute violence physique ou psychologique par la protection directe ou la mise en place d’actions de sensibilisation visant à l’évolution des comportements et des mentalités.

Le respect, la bienveillance, et l’encouragement des enfants vers une plus grande autonomie et une confiance en eux sont des facteurs clés. La Ville peut notamment y contribuer en formant et incitant son personnel dans ce sens.

Cela peut se traduire par :

Améliorer la connaissance et comprendre les mécanismes des violences

Rendre visible les violences pour mieux les combattre

Pour lutter efficacement contre les violences faites aux enfants et mobiliser l’ensemble de la société, il faut, au préalable, les rendre visibles. Il convient de connaître leur ampleur et d’en comprendre les mécanismes. L’amélioration des connaissances sur les violences faites aux enfants est nécessaire au pilotage d’une politique engagée.

Renforcer les connaissances sur l’inceste

Les conséquences de l’inceste sur la santé et le comportement des adultes y ayant été confrontés durant leur enfance sont multiples et invalidantes (dépression, conduites addictives, difficultés affectives, risque de reproduction trans-générationelle des violences subies…).

Sensibiliser et prévenir

La mobilisation de tous et toutes est primordiale dans la lutte contre les violences : une société sans violences est une société qui ne tolère aucune forme de violences, qu’elles soient physique ou psychique, qu’elles soient « éducative » ou « punitive ». Il est de la responsabilité de chaque citoyen de prévenir et de lutter contre toutes les violences faites aux enfants.

En amont : promouvoir une éducation bienveillante dans le respect de l’enfant

  • Développer des outils de soutien à la parentalité afin d’agir en prévention auprès de tous les parents, de s’adapter à leurs attentes et aux enjeux actuels
  • Mobiliser les lieux de soutien à la parentalité pour promouvoir une éducation sans violence

Sensibiliser l’opinion publique par des campagnes d’information sur les violences faites aux enfants

  • Rendre visible toutes les violences faites aux enfants
  • Accroître la vigilance de l’opinion publique sur ces violences
  • Faire connaître et promouvoir les outils existants pour les signaler, et notamment la plateforme téléphonique 119, numéro d’écoute national dédié à la prévention et à la protection des enfants en danger ou en risque de l’être.

Diffuser des outils sur les violences sexuelles à destination des parents et des enfants

  • Prévenir les violences sexuelles envers les enfants
  • Mieux repérer les enfants victimes de ces violences
  • Accroître la vigilance de l’opinion publique sur les violences sexuelles commises sur les enfants
  • Diffuser les outils qui ne culpabilisent pas l’enfant.

Former pour mieux repérer

Le repérage des violences subies par un enfant est un premier pas vers la protection. Chaque victime de violences présente des signaux qui doivent alerter les professionnels. Ces signaux varient selon l’âge des victimes, le type de violences, leur caractère répétitif… Les professionnels qui travaillent au contact quotidien des enfants doivent savoir repérer ces signes de souffrances et les signaler.

Favoriser le repérage des violences faites aux enfants par tous les professionnels qui les entourent

Mobiliser les professionnels, en contact avec les enfants, en les formant à la détection et aux conduites à tenir face aux violences faites aux enfants

Ce qui va changer sur mon territoire

  • Une évolution des comportements et des mentalités.
  • Des enfants encouragés et valorisés.

Paroles d’experts

“ Les châtiments corporels et toutes les autres formes de violences dites éducatives (violences verbales et psychologiques) sont clairement une violation des droits de l’enfant, et à ce titre ils doivent être interdits.
Comment tolère-t-on que les enfants, qui sont des personnes vulnérables, fragiles et dépendantes, soient les seuls en France dont on n’ait pas à respecter totalement l’intégrité physique et psychique, et qu’on puisse taper, gifler, pincer, fesser, humilier sous couvert d’éducation et de droit de correction ? Aimer et élever son enfant serait donc conciliable avec le fait de lui faire mal physiquement et psychologiquement. ”
Muriel Salmona
Psychiatre, psychothérapeute, chercheuse et formatrice en psychotraumatologie et en victimologie. Présidente et fondatrice de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie.

Paroles de jeunes

“ « Avoir des clefs avant de commencer permet d’éviter de nombreuses erreurs », « Pour avoir suffisamment des critères pour se rendre compte quand on se trouve dans une relation saine ou non », « Apprendre à ne pas avoir de maladies ou d’enfants », « Pour diminuer la culture du viol présente, éduquer à l’égalité entre les sexes en terme de sexualité et affection » ”
Réponses de U-Reporters à des questions sur l’éducation à la vie affective et sexuelle dans le cadre de la campagne du Planning Familial #MonEducSex et de la campagne du Conseil UNICEF des jeunes pour une éducation au consentement #MonConsentement